UNIVERSITE SCIENTIFIQUE d’AGEN - Licence
TAI
SCIENCES de l’ENVIRONNEMENT
(SEA)
VALORISATION NON ALIMENTAIRE DE LA BIOMASSE
(VNAB)
GLOSSAIRE
SEA + VNAB – 12-04 -
glos5.doc
ACARICIDE : Produit ayant le pouvoir de tuer les acariens, petits insectes se développant dans le monde végétal, animal et l’homme (sarcopte de la gale, aoûtat ou trombidion, la tique sont des parasites de l’homme). Les acaricides sont des insecticides dont le spectre d’action est très étendu.
ALDICARBE : CH3-S-C(CH3)2-CH=N-R.
nématicide.
ALDRINE : insecticide organochloré à toxicité élevée (DL50 = 42), précurseur de la diéldrine.
AGROFORESTERIE : Technique permettant de préserver la forêt et les populations vivantes sur le territoire y compris les Hommes qui l’exploitent. Une succession de plantations de plus en plus pérennes permettent aux hommes de vivre sur ces « forêts » et d’atteindre des récoltes qui nécessitent 20 années de phase de latence avant la première production.
La biodiversité sur 100 m² de forêt primitive est de 250 espèces différentes ; pour une agro forêt, elle est de 120 ce qui est satisfaisant.
Ce compromis entre agriculture et forêt est bien préférable à l’écobuage et à l’exploitation dévastatrice du bois pour le chauffage, la pâte à papier ou les bois d’oeuvre sans renouvellement.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE : mode de culture ou d'élevage respectant les équilibres naturels et n'utilisant aucun produit chimique de synthèse (pesticides, engrais, antibiotiques, etc.) que ce soit dans la production, la conservation ou éventuellement la transformation. Reconnue officiellement en France depuis juillet 1980. L’autarcie, l’indépendance et l’autoproduction sont des caractéristiques qui pérennisent l’AB. Cependant ce sont des contraintes de production et non pas de résultats. En effet la présence de pesticides ou de nitrates peut-être due aux pollutions de l’air, de l’eau, des sols, ...car le système agrobiologique est interdépendant des autres agricultures. La création de zones dévolues à ce type de culture permettrait de résoudre en partie ce problème.
AGRICULTURE écologique : elle est soumise à des contraintes de productions comme l’agriculture biologique mais en plus à des contraintes de résultats du type absence de nitrates, de pesticides, de métaux lourds, d’anabolisants, … en fait de toutes molécules néfastes à la santé des consommateurs. C’est une « utopie » vers laquelle les bonnes pratiques agricoles doivent tendre. Voir le DVD sur l’agriculture biologique.
AGRICULTURE INTEGREE : méthodes de cultures basées sur la conservation des ressources et l’équilibre de l’environnement. Agriculture intégrée ou lutte intégrée : systèmes de production utilisant harmonieusement les acquis de la chimie agricole, les progrès de la biologie et la récupération de vieux principes mis au point au 19ème siècle : combinaison des cultures et maintien de la fertilité des sols. Prophylaxie et maintien des équilibres entre les ravageurs de cultures et les prédateurs.
ALUMINIUM : Elément minéral dont un excès alimentaire crée un antagonisme avec le phosphore. Il diminue notamment la phosphatémie et augmente la calcémie. Il entraîne une perturbation du système nerveux central. voir Ž.
Additif alimentaire E173 à proscrire. Al 3+ est un floculent utilisé dans le processus de potabilisation de l’eau.
Analyse du cycle de vie d’un produit ou d’un procédé : voir ECOBILAN. (ACV) : Life Cycle Analysis (LCA) en anglais. Selon l'ISO, il s'agit de la ''Compilation et évaluation des consommations d'énergie, des utilisations de matières premières, et des rejets dans l'environnement, ainsi que de l'évaluation de l'impact potentiel sur l'environnement associé à un produit, ou un procédé, ou un service, sur la totalité de son cycle de vie''. Le cycle de vie d'un produit, procédé ou service rassemble les phases de fabrication, transformation, utilisation et destruction. Cette méthode repose sur une démarche en 4 phases :
- la définition des
objectifs et du champ de l'étude,
- l'analyse de l'inventaire,
- l'évaluation de l'impact,
- l'interprétation des résultats obtenus en fonction des objectifs initiaux.
Il
existe aujourd'hui de nombreux logiciels d'ACV qui
permettent de calculer les impacts environnementaux des produits : SimaPro, Wizard, EIME, GaBI, UMBERTO, KCL-ECO, The Boustead Model, EcoPro, EMIS, Ökobase, PEMS, ...
Références normatives (série ISO 14040) :
- Norme ISO 14040 : sert
de cadre général à la méthode et à la déontologie. Fournit des prescriptions
pour l'ACV en terme de transparence des méthodes et
des données utilisées. Rend obligatoire la déclaration de la procédure utilisée
et de la mise à disposition du public d’un rapport complet sur les résultats de
l'étude.
- Norme ISO 14041 : couvre les deux premières phases de l'ACV
(objectifs, champs de l'étude et inventaire).
- Norme ISO 14042 : décrit les lignes directrices de la phase d'évaluation de
l'impact du cycle de vie
- Norme ISO 14043 : spécifie exigences et recommandations en vue de l’analyse
des résultats de l'inventaire et de l'évaluation de l'impact du cycle de vie.
ANOXIE : absence d’oxygène dans le milieu.
ANTIBIOTIQUE : Produit d'origine biologique (ou reproduit par synthèse), agissant à faible dose comme poison pour d'autres micro-organismes en inhibant une fonction essentielle, entraînant un blocage de leur croissance et éventuellement leur destruction.
ATRAZINE : désherbant couramment utilisé en agriculture et par la SNCF (en cours d’abandon). Elle s’accumule dans les eaux. Perrin p 892 & L95 : CH3 - CH2 - NH - chloro-j(avec 3N : triazine) - NH - CH - (CH3)2.
AUTOEPURATION : Epuration naturelle d’un milieu aquatique par l’intervention de micro-organismes minéralisateurs. C’est lorsque la capacité d’autoépuration d’un milieu est dépassée que les pollutions s’installent. De plus si des facteurs réduisent cette capacité, les pollutions apparaissent.
Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse, respiration animale et végétale...), chimiques (oxydoréduction...), physiques (dilution, dispersion, adsorption...) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d'éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). On doit distinguer l'auto épuration vraie (élimination de la pollution) de l'auto épuration apparente (transformation, transfert dans l'espace ou dans le temps de la pollution). |
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Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues...) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L'efficacité augmente avec la température et le temps de séjour. La capacité d'auto épuration d'un écosystème est limitée et peut être inhibée (toxique notamment). |
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AZOTOBACTER : Principal genre de bactéries du sol fixatrices de l’azote atmosphérique pouvant fixer jusqu’à 20 kg.d’N par ha et par an. Les apports azotés sont conventionnellement de 152 kg.ha-1.an-1.
La dose maximum autorisée est de l’ordre de 250 kg.ha-1.an-1 ; elle est fonction de la nature des sols.
Bandes herbeuses voir ripilsylve et jachère environnementales.
La
directive européenne sur ce sujet prend effet en janvier 2005.
BHOPAL : ville d’Inde où l’Union Carbide (USA) a transférée une usine de production d’insecticides dont le précurseur est l’isocyanate de méthyle : CH3-N=C=O. Cette molécule participe à la production du nématicide : l’aldicarbe CH3-S-C(CH3)2-CH=N-R et de l’insecticide le carbaryl R-jj. (j remplace le noyau benzénique)
Une fuite d’isocyanate de méthyle est survenue le 2/12/84 dans l’atmosphère : + de 5 000 morts, 50 000 intoxiqués et 500 000 personnes affectées. (11)
BIOACCUMULATION / bioconcentration : concentration de substance toxique ou non dans un organisme au fil des chaînes alimentaires. Voir le lagunage avec lentilles d’eau bioaccumulateur d’éléments dissous = transfert de pollution de la phase soluble vers une phase solide valorisable, facilement extractible tout en générant du dioxygène dissous et atmosphérique.
Voir le dossier 1 p 18 et lagunage.
BIOAMPLIFICATION des molécules chimiquement stables (DDT, Pb, As, ... ) dans les chaînes alimentaires. Il y a augmentation de concentration du polluant bioaccumulé à chaque étape du réseau trophique dont l’homme est le dernier consommateur. Exemple pour les PCBs :
[PCBs] dans l’eau de pluie 2.10-6 ppm.
dans le phytoplancton 2,5.10-3 ppm.
dans le zooplancton 0,123 ppm.
dans les éperlans 1,04 ppm.
dans les truites 4,83 ppm.
dans les goélands 124 ppm.
dans les oeufs de goélands 1 24 ppm.
BIODEGRADABLE : se dit d'une substance susceptible d'être décomposée par des organismes vivants (bactéries) et, par extension, par des processus naturels. (voir DBO5)
BIODIVERSITE ou diversité biologique : c’est l’assurance vie de l’humanité car sur elle reposent tous les équilibres naturels. C’est la variété des réponses possibles à une agression ou une modification des écosystèmes qui garantit l’essentiel : la vie. Ces réponses sont basées sur la compétition entre les espèces végétales ou/et animales pour une sélection des plus performantes et pour réduire les effets néfastes de l’hégémonie d’une espèce sur une autre. C’est le patrimoine génétique encore non exploré et exploité mais détruit par l’homme :
NOUS BRULONS LA BIBLIOTHEQUE DE
LA NATURE AVANT DE L’AVOIR LUE ET COMPRISE.
La nature recèle des modèles (exemple du taxol) dont nous n’utilisons qu’une infime partie. Les êtres vivants sont de véritables usines biologiques dont les applications médicales, pharmacologiques, alimentaires, énergétiques, ... sont illimitées.
En 1935, 822 765 espèces animales vivantes sont répertoriées.
En 1952, elles sont plus d’un million, aujourd’hui, ce sont 1,5 million d’espèces vivantes :
dont : 400 000 végétaux ( 250 000 fleurs, 50 000 champignons, 70 000 algues, 25 000 mousses),
50 000 vertébrés et + de 750 000 insectes.
Le gisement est de l’ordre de 10 à 30 millions d’espèces.
BIOINDICATEUR / indicateur biologique : Organisme ou ensemble d’organismes, capable de traduire de façon directe et évidente des modifications qualitatives ou quantitatives de son écosystème.
Exemples : les lichens pour l’air.(voir Ž‘ p24)
les coraux pour la mer.
les abeilles pour certaines cultures.
BIOMASSE : masse totale des êtres vivants végétaux et animaux.
La production mondiale de biomasse est estimée à 1011 t/an.
Afin d’appréhender ce chiffre, voici quelques productions mondiales :
sucre 83 Mt/an
amidon 17 Mt/an
corps
gras : 65 Mt/an
fibres 45 Mt/an
caoutchouc naturel 5 Mt/an
synthétiques 10 Mt/an
essence 900Mt/an
pétrole 8 400 Mt/an.
BIOSPHERE : ensemble des zones du globe terrestre où la vie est possible, comprenant une partie de l'écorce terrestre (lithosphère), des eaux océaniques (hydrosphère) et de l'atmosphère. La biosphère désigne l'ensemble de ces milieux et tous les êtres qui y vivent.
BOULBENE & TERREFORT : deux des grands types de sols de l’Aquitaine. Ils sont constitués respectivement d’alluvions + argile & alluvions + molasses (formation sédimentaire détritique épaisse composée de grès tendre, de marne et de schistes).
La boulbène est un sol léger, facile à travailler, se développant sur des alluvions, assez fertile, valorisant bien la fumure, lourde en hiver et se desséchant à l’excès.
BIOTOPE : milieu homogène (forêt, grotte, plage) dans lequel vit un ensemble d'animaux et de plantes (biocénose).
BIOTECHNOLOGIES : techniques qui provoquent ou utilisent des changements dans la matière vivante (plantes, animaux, cellules et tissus...) pour obtenir de nouvelles propriétés ou augmenter la productivité de cette matière. Les nouvelles biotechnologies font appel au génie microbiologique et enzymatique, au génie génétique, à la manipulation d'embryons et à la culture de cellules ou de tissus.
BIPHENYLE : Substance fongistatique de formule brute C12H10, de masse molaire 154.20, utilisée pour la conservation des agrumes. Le biphényle s’est révélé neurotoxique pour l’animal. Dans l’organisme, il est converti en phénols à la suite d’hydroxylation, surtout en position 4 : hydroxy-4 biphényle.
CADMIUN : métal analogue au zinc, toxique pour l’homme à faible dose. La contamination se fait par l’air, l’eau et les aliments. L’absorption journalière totale est de l’ordre de 60 mg.
Dans les eaux potables, la CEE fixe la limite à 0.005 mg.L -1.
CALORIE : unité ancienne d’énergie : 1 cal = 4,18 joules (J) & 1 kWh = 3 600 kJ. Le joule est l’unité du SI pour l’énergie.
CFC : chlorofluorocarbones, liquides ou gaz responsables en partie de la diminution de la couche d'ozone. Utilisés comme agents gonflants des mousses, comme solvants fluides de climatisation et gaz propulseur dans les bombes aérosols. Ils sont souvent désignés sous leur nom commercial de FREON. Les plus nuisibles pour la couche d'ozone sont les HALONS (dans les extincteurs). Les CFC ont une durée de vie d'environ un siècle, et atteignent les hautes couches de l'atmosphère en trente ans. Là, leurs molécules sont cassées par les rayons ultraviolets libérant leur chlore qui attaque les molécules d'ozone. Ils contribuent pour 20 % à l'effet de serre. Ils sont produits à partir d’hydrocarbures dans lesquels on procède à la substitution des atomes d’hydrogène par fluoration.
La nomenclature des chlorofluorocarbones utilise le sigle CFC ou F pour Fréon suivis d’un nombre à 3 chiffres : le premier est le nombre moins 1 d’atome de carbone de la molécule, quand il est nul on ne l’écrit pas.
le second est le nombre plus un d’atomes d’hydrogène. voir “ p 228
le dernier indique le nombre d’atomes de fluor.
Ainsi le trichlorofluorométhane : CCl3F est le CFC 11 ou F11 ;
le dichlorofluorométhane : CCl2F2 est le CFC 12 ou F12.
le trichlorotrifluoroéthane : C2F3Cl3 est le CFC 113 ou F113 ;
le dichlorotétrafluoroéthane : C2F4Cl2 est le CFC 114 ou F113.
La commercialisation du plus ancien : le Fréon 12 date de 1931. Aujourd’hui leur production est modifiée. Ils sont remplacés soit par des HCFC ou HFC, soit par des gaz combustibles dans les aérosols ce qui transfère le problème sans atteindre l’innocuité du produit.
le CFC - 11 de formule CFCl 3 est remplacé par HCFC - 123 ;
le CFC - 12 de formule CF2Cl2 est remplacé par HFC - 152a
le HCFC - 22 de formule CHClF2 est remplacé par HFC - 32
HFA OU HCFC : hydrofluoroalcanes : produits de substitution des CFC. Ils devraient réduire la destruction de l'ozone et diminuer la contribution à l'effet de serre. Par exemple le difluorométhane CH2F2 a un point d’ébullition de - 52°C, il est utilisé dans les réfrigérateurs à la place des CFC 11 et 12.
Les véhicules climatisés fonctionnent avec le "fréon vert" R134a : 1,1,1,2,tétrafluoroéthane C2F4; référence commerciale UN3159. Il remplace depuis 1993 le R12. Il en faut 850 g environ. Il est "vidangé" directement dans l'atmosphère tous les 2 ans lors des remises en pression.
CHAINE ALIMENTAIRE : relation unissant un être vivant à ceux qu'il mange et à ceux qui le mangent. Elles participent aux équilibres biologiques naturels basés sur la diversité biologique de la nature. Les phénomènes de bioamplification et de bioaccumulation s’expriment au travers de ces chaînes alimentaires.
CHALEUR LATENTE : énergie nécessaire pour le changement d’état d’un corps.
La chaleur latente de vaporisation de l’eau est de 2250 kJ.kg-1 = 40,5 kJ.mol-1 à pression normale et 100°C.
c’est l’enthalpie standard de vaporisation DH°vap.
la chaleur latente du réfrigérant R22 ou HCFC 22 de formule CHClF2 est de 217 kJ.kg-1 à 15 °C.
CHALEUR VIVE : Energie contenue dans le corps et proportionnelle à sa température et à sa chaleur massique Cp°.
la chaleur massique de : l’eau liquide est de 4180 J.kg-1.°C-1 à 0°C soit 75,3 J.mol-1.°C-1.
l’air est de..1 kJ.kg-1.°C-1.. (‹ p 1471),
du sable 1,1 cal.°C-1.g-1,
de l’argile 0,23 ,
de l’humus 0,47 ...
CHLORAL : CCl3 - C(OH)3 ; composé organochloré soluble dans l’eau issue de la production de PVC. p538.
C/N : rapport du carbone sur azote dans une matière organique. Il est de 200 pour la paille et de 30 pour un bon compost qui ne crée pas de “ faim d’azote ” aux dépens des plantes après son incorporation dans le sol.
COMPOST : amendement organique obtenu par fermentation aérobie de la matière organique en 3 jours avec des composteurs rotatifs aérés, humidifiés et alimentés en continu ; en 6 mois par un compostage en andains retournés mensuellement. Dans tous les cas la température doit s’élever à plus de 80°C durant 48 h et la maturation doit être vérifiée par l’absence de micro-organismes pathogènes, de graines, de plantes adventices, ... et un rapport C/N < 30 entre autre.
CO2 : gaz carbonique ou dioxyde de carbone, un gaz “ à effet de serre ”, responsable pour environ la moitié de l'effet. La combustion des matières fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) contribue pour 80 % à l'émission de C02, la déforestation par le feu pour 20 %. Le CO2 d’origine fossile (millions d’années) augmente le stock de CO2 atmosphérique ce qui n’est pas le cas pour celui issu de la combustion de la biomasse renouvelable (1 à 50 ans).
CONDUCTIVITE ou la résistivité de l’eau sont des propriétés utilisées dans les mesures de concentration d’ions et de pollution chimique en général. Elles permettent d’évaluer la minéralisation de l’eau. C’est la mesure de la transmission électrique de l’eau, exprimée en micro Siemens par cm : mS.cm-1.
L’eau potable doit avoir une conductivité de 400 mS.cm-1 à 20 °C.
Résistivité : inverse de la conductivité. Pour la mesure de la qualité d’une eau, exprimée en mégohm.cm (MW.cm). La résistivité théorique d’une solution de H2O est de 18,24 MW.cm à 25 °C soit une conductivité de 0,055 mS.cm-1 due aux ions hydrogènes et hydroxydes. La résistivité varie avec la température. 1 MW.cm = 1/ mS.cm-1 ou 1 MW. = mS-1
Co génération : C’est produire simultanément plusieurs énergies finales à partir de la même énergie primaire.
C’est donc par exemple, produire simultanément de l’électricité et de l’eau chaude.
1 tep ne fournit que 4 500 kWh électrique alors que l’énergie disponible en PCI est de 11 625 kWh. Le rendement de la centrale électrique thermique est de 40 % si on ne récupère pas l’eau chaude issue du refroidissement du moteur ou du générateur de vapeur. Auquel cas la récupération d’énergie est doublée. Elle peut atteindre 110 % en PCS en récupérant les chaleurs vive et latente de vaporisation de l’eau dans les fumées.
COULEUR voir Mesure de la couleur d’une eau.
CYCLE BIOGEOCHIMIQUE : Cycle qu’effectue dans la biosphère, la lithosphère et l’atmosphère un élément nécessaire à la vie. C’est la perturbation de ces cycles qui entraîne des nuisances à l’échelle planétaire pouvant entraîner des modifications climatiques, des apparitions de ravageurs, des pandémies, ...
DBO5 : Demande Biologique en oxygène sur 5 jours exprimée en mg d’O2.L-1 .
Quantité d’oxygène demandée par la bactérie pour décomposer toute la portion biodégradable de l’échantillon dans des conditions définies (sur 5 jours à 20°C par exemple, dans la législation de lutte contre la pollution).
Donne la proportion dans un déchet du matériau qui peut polluer un cours d’eau par exemple.
Un cours d’eau clair aura entre -1 et -3 mg.L-1 de DBO (maxi -7 à 15 °C).
Elle permet d’apprécier la charge du milieu en substance putrescible, son pouvoir autoépurateur et d’en déduire la charge maximale acceptable au niveau des traitements des stations d’épuration.
Il existe 2 méthodes pour la détermination de la DBO5 :
a) méthode des dilutions : un oxymètre détermine la quantité résiduelle d’oxygène au bout de 5 jours après dilution de l’échantillon selon les prescriptions de la norme NF T 90-103.
b) méthode manométrique : La consommation d’oxygène induit une production de CO2 absorbée par un piège à potasse ou à soude, créant ainsi une dépression, enregistrée par un manomètre. Cette dépression est liée par corrélation à la DBO5 en fonction du volume d’échantillon. Les DBO mètres manométriques à affichage numérique indiquent directement la valeur de la dépression en mg de DBO5 L-1. Les respiromètres permettent un suivi en continu de la consommation de l’oxygène du milieu. Exemple d’effluents de distillerie :
http://www.econature.fr/eau_traitement_effluents.htm
DCO : Demande Chimique en Oxygène exprimée en mg d’O2.L-1 .
Quantité d’oxygène demandée pour oxyder complètement la matière organique par action chimique (par exemple par le dichromate de potassium (K2Cr2O7) en excès en milieu sulfurique (H2SO4) et en ébullition). La présence d’un catalyseur : le sulfate d’argent (Ag2SO4) et d’un complexant des chlorures : le sulfate de mercure (Hg2SO4) assure la reproductibilité des mesures. Le dosage final pour déterminer excès de dichromate se fait avec une solution titrée de sulfate de fer et d’ammonium (sel de Mohr) en présence de ferroïne (indicateur). Le calcul de la DCO est fonction de la quantité de dichromate de potassium réduite. Conformément à la norme NFT 90-101 la température dans le tube de DCO doit être de 148°C et atteinte en - de 10 minutes.
DBO5 / DCO : rapport indiquant la biodégradabilité d’un effluent :
ì DBO5 / DCO > 0,6 l’effluent est biodégradable
si í 0,6 > DBO5 / DCO > 0,3 l’effluent est partiellement biodégradable
î DBO5 / DCO < 0,3 l’effluent est difficilement biodégradable
DELTAMETHRINE : Insecticide puissant de formule Br2C=CH- D-(CH3)2-CO-O-CHCN-f-O-f.
voir pp 393 & 885 & olympiades.
DDT : insecticide organochloré correspondant au 1,1,1-trichloro-2,2-bis(p-chlorophényl)éthane ou DichloroDiphényltrichloroEthane de formule brute C14H9Cl5. Il est interdit d’utilisation dans tous les pays dits développés mais trop employés dans les PVD où la législation et l’information du public sont déficientes. ( p 277 Emsley). On lui reproche sa rémanence et son accumulation dans les chaînes alimentaires. Il n’est pas soluble dans l’eau et sa DL50 = 95. On lui préfère : le lindane (hexachlorure cyclohexane : Cl6C6H6) dégradé avec élimination d’HCl. DL50 = 160.
ou le parathion (C2H5 - 0)2 - P = S - O - j - NO2 facilement hydrolysé. DL50 = 11.
DENITRIFICATION : réduction des ions nitrate par un métabolisme respiratoire qui n’est généralement activé qu’en anaérobiose, conduisant à la formation intermédiaire de nitrite et à un gaz où prédominent N2 et N2O (protoxyde d’azote ou hémioxyde d’azote . “ p 50
DÉSERTIFICATION : processus de dégradation des sols dû le plus souvent à l'homme, dans les régions arides et semi-arides qui se transforment en déserts.
DIELDRINE : insecticide anti acridien (criquet) organochloré provenant de l’oxydation de l’aldrine, de structure cyclique, de formule brute C12H8Cl6O, de masse molaire = 380,93 g.mol-1, insoluble dans l’eau, soluble dans les graisses. DL50 pour le rat = 45 mg.kg-1 .
DIOXINE : 2,3,7,8-tétrachlorodibenzodioxine ou 2378 TCDD ou TCDD. C’est l’une des 210 composés désignés par ce terme générique. Seuls 7 d’entre eux dont celui-ci présente une toxicité pour l’homme et son environnement. Les directives européennes et maintenant la législation nationale incitent à la réduction des sources de Dioxine, notamment dans les incinérateurs d’ordures ménagères.
DJA : Dose Journalière Admissible (ou Acceptable) ou Potential Daily Intake = 1/100 DES pour l’animal le plus sensible.
Ainsi le 2,4-D est un herbicide considéré comme peu toxique, possède une DL50 pour le rat de 500 mg.kg-1 et une DES de 30 mg.kg-1et par jour donc une DJA de 0,3 mg.kg-1et par jour.
DL50 Dose Létale = quantité d’une substance provoquant la mort de 50% d’un lot d’animaux d’expériences ; elle est exprimée en mg.kg-1 de poids vif.
DL50 pour le rat après administration orale en mg/kg de poids vif : Œ pp 126 204
Insecticides organochlorés : Insecticides
organophosphorés : Herbicides
(principalement des dérivés
de l’urée : NH2-CO-NH2).
Dieldrine 23 Parathion 11 Buturon 3 000
Aldrine 42 Famphur 50 Clorbromuron 4 300
DDT 95 Dichlorvos 70 Chloroxuron 3 000
Heptachlor 110 Diazinon 90 Chlortoluron 10 000
Lindane 160 Diméthoate 215 Cycluron 2 600
Chlordane 520 Fenthion 230 Diuron 3 400 L95
DDE 725 Crufomate 550 Fénuron 6 400
Méthoxychlor 5 000 Trichlorfon 595 Fluométuron 8 000
Malathion 1 300 Isoproturon 1 800
Ronnel 1 950 Linuron 1 500
Rabon 4 500 Méthabenzthiazuron 2 500
. Ethyl parathion 2 à 6 Métobromuton 2 000
Métoxuron 2 000
Monolinuron 2 250
(Voir “p205) Cl-j-NH-CO-N(CH3)2 Monuron 3 600
Néburon 11 000
Noburon 1 500
Propanil 1 400
Plus la DL50 est grande et - le produit est nocif selon ce critère
DOBSON : 1/100 de ppmv d'ozone pur contenu dans la colonne verticale d'air.
Dose "normale" = 300 unités Dobson. (152 en 1985) Voir “ p224
D.S.E. Dose Sans Effet = quantité de matière active qui ingérée quotidiennement par un animal de laboratoire ne produit aucun trouble sur un temps très long ; elle est exprimée en mg/kg de poids vif. Elle exprime la toxicité chronique.
DYSTROPHISATION : pullulation des végétaux, en particulier microscopiques, suivie de la disparition par asphyxie de la vie animale et végétale. Les végétaux se développant grâce aux lessivages des engrais chimiques et aux rejets d’eaux polluées. C’est l’eutrophisation déclenchée par l’homme.
ECOBILAN : c’est l’analyse du cycle de vie d’un produit ou d’un procédé : du berceau à la tombe !
Les normes ISO 14040 à
14043 décrivent la méthode présentant les différentes étapes de la
réalisation d'une Analyse de Cycle de Vie. La référence à ces normes permet la
reconnaissance de la validité des études, et la conformité avec ces normes est
la condition sine qua non de la crédibilité d'une étude ACV.
ECOBILAN
est aussi une société : http://www.ecobilan.com/fr_lca01.php
ECOBUAGE : technique agricole consistant à défricher la savane ou terre à grande herbes en brûlant toute la matière organique végétale et animale et à cultiver sur les cendres 3 à 5 ans jusqu’à épuisement des éléments fertilisants. Puis à partir vers une autre zone. L’augmentation de la population accélère la rotation et épuise de plus en plus les sols jusqu’à la latérisation.
ECOCIDE : Destruction totale d’un écosystème ou d’une communauté par une substance chimique ou une modification radicale d’un cycle biogéochimique.
ÉCOLOGIE : mot inventé en 1866 par le biologiste allemand Haeckel. Du grec oikos, "maison". Science des relations des êtres vivants avec leur milieu et des êtres vivants entre eux. Pour se démarquer de la récupération politique et des défenseurs de la nature au sens large (les “ écologistes ”), les chercheurs et autres personnes abordant l’étude de l’environnement sous l’angle strictement scientifique se désignent maintenant comme “ écologues ” : le créneau linguistique était vacant, sinon ils auraient pu s’appeler des “ économes ” (des richesses naturelles s’entend), tout comme les astronomes ont dû se démarquer des astrologues, et les métrologues des métronomes (!). Pas facile pour les écoliers !
ECOLOGUE : scientifique qui se consacre à l'étude de l’ECOLOGIE.
ÉCOPRODUIT : produit dont la production, la distribution, la consommation et l'élimination respectent l'environnement.
ECOSYSTEME : ensemble fonctionnel des êtres vivants et de leur habitat (= biocénose + biotope).
Donc deux parties :
1 un ensemble d’espèces vivantes en relation les unes avec les autres (une biocénose)
2 l’environnement physico-chimique où évoluent ces espèces (un biotope)
Moralité : un bocal avec son poisson rouge est un écosystème miniature.
ÉCOTOXICOLOGIE : science qui étudie les effets des substances supposées dangereuses pour l'environnement et donc pour l’Homme. Discipline qui étudie les circulations et les actions des polluants dans les écosystèmes.
EDTA : acide éthylène-diaminé-tétracétique : (COOH-CH2)2 - N - CH2 - CH2 - N - (CH2-COOH)2. C’est un complexant de cations divalents : Ca++ , Mg ++ , Mn ++ , ...L’EDTA disodique est noté H2Y2- . Substance utilisée pour chélater les métaux lourds de façon stable. p 691.
EQUIVALENT HABITANT (EH) : charge journalière en MES et en DBO5 rejetée en moyenne par un habitant et par jour.
L’arrêté du 10/12/91 relatif à la potabilisation de l’eau défini l’EH ainsi :
1 EH = 150 L d’effluent jour -1.
90 g de MES . jour -1
60 g de DBO5. jour -1 54 g précédemment
57
g de MO . jour -1 Matières
Oxydables = 1/3( DCO + 2.DBO5)
15 g de NKJ . jour -1 MO est une moyenne pondérée en mg d’O2.L-1. voir MO.
4 g de PT . jour -1
C’est aussi l’unité de mesure de la capacité de dépollution d’une usine de traitement des eaux usées.
Voir la fiche n°11 CEO.
C’est aussi une unité de comparaison des pollutions des animaux et des IAA :
1 porc “ pollue ” comme 3 EH.
1 UGB “ pollue ” comme ... voir UGB
EFFET DE SERRE : la Terre émet vers l'espace un rayonnement infrarouge (IR). Ce rayonnement est en partie absorbé dans l'atmosphère par un certain nombre de gaz (vapeur d'eau, gaz carbonique, méthane, CFC, ozone troposphérique, oxyde d'azote), ce qui réchauffe le sol et la basse atmosphère. C'est l'effet de serre sans lequel la température moyenne à la surface de la Terre serait de -18°C au lieu de 15°C. Mais l'augmentation des gaz "à effet de serre" depuis la Révolution industrielle accentue l'effet et pourrait provoquer d’ici 50 ans un RÉCHAUFFEMENT DU CLIMAT de la planète de 1,5 à 4,5°C. Cela entraînerait des déséquilibres graves : modification des courants marins, montée du niveau des mers, disparition des écosystèmes côtiers, déplacement des climats chauds vers le nord, raréfaction des ressources en eau douce, modification de l'équilibre animal et végétal. Voir GES.
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE : l'utilisation de l'énergie de la manière la plus économe. De nouvelles techniques permettant un meilleur rendement, la récupération de l'énergie sous forme de chaleur et le recyclage des matériaux permettent d’utiliser l'énergie plus efficacement. (PCI - PCS - QEN).
L'énergie grise
d'un produit (ou d'un service), c'est l'énergie cachée, c'est l'énergie qu'il a
fallu pour fabriquer, emballer, distribuer puis éliminer un produit. L'énergie
grise est omniprésente, même dans un légume puisqu' il a été transporté
jusqu'au lieu de vente. Un kilo de haricots frais d'Egypte est peut-être moins
cher que le même kilo venant de Suisse mais l'énergie grise qu'il contient due
au transport par avion est douze fois plus élevée. 1 tonne
d’engrais azotés représente 1 TEP
1 kg Aluminium 184
MJ 1 kg Aluminium recyclé
18.5 MJ 1 kg Cuivre 106 MJ 1 kg Acier 32-100 MJ 1 kg Plastics 80-110
MJ |
1 kg Papier 20 MJ 1 kg Verre 14 MJ 1 kg Béton 1 MJ 1 kg PC unité centrale 210 MJ 1 kg électronique 200-1000 MJ |
ÉNERGIES RENOUVELABLES : sources d'énergie dont le combustible se renouvelle naturellement, à la différence des énergies fondées sur des stocks épuisables (pétrole, gaz, charbon, uranium) : énergie éolienne (du vent), géothermique (chaleur de la Terre), solaire (du soleil), marémotrice (des marées), hydraulique (des rivières).
ENSILAGE : Transformation d’un fourrage vert en produit stabilisé par une fermentation lactique, destiné à l’alimentation du gros bétail. Les plantes sont hachées, additionnées d’un apport azoté (urée) et minéral de manière à favoriser le développement d’une flore microbiologique. Le produit ainsi préparé est entassé dans un silo ou un andain à l’abri de l’air. La fermentation se traduit par une baisse des glucides solubles et l’apparition d’acides gras volatils. Elle doit s’accompagner d’une production d’acide lactique ; dans les ensilages trop humides et insuffisamment acides, l’acide lactique peut être métabolisé à son tour par une seconde flore butyrique développant une forte activité protéolytique et une production d’acide butyrique. Ce phénomène secondaire est préjudiciable par les répercussions entraînées sur le plan de la qualité technologique du lait.
L’ensilage a été développé avec l’élevage intensif, hors sol, en stabulation. La concentration animale en UGB a concentré les fumiers, purin et lisiers et a diminué les surfaces agricoles nécessaire à leur épandage d’où les nuisances olfactives, les pollutions par les nitrates, l’eutrophisation des terres et des eaux entourant ces concentrations animales.
Le sorgho est cultivé comme fourrage ou matière première pour l’ensilage qui assure l’élimination de la dhurrine, glycoside cyanogénétique.
ÉROSION : perte de la couche superficielle du sol. Dépend de la nature du sol, de la couverture végétale, de la pente et des conditions atmosphériques (pluie, vent). Peut être la conséquence d'une mauvaise gestion de l'écosystème par la culture intensive, le surpâturage, le remembrement, la suppression des haies et des talus, etc.
EUTROPHISATION : excès de substances nutritives dans un milieu aquatique, qui entraîne la pullulation de certains organismes. En se développant, ils absorbent l'oxygène de l'eau au détriment d'autres espèces. L'eutrophisation est favorisée par le déversement d'effluents riches en phosphates (détergents) ou nitrates (engrais). Les phosphates jouent le rôle d'engrais pour les algues notamment, dont l'abondance est souvent décrite comme "MARÉE VERTE".
L’eutrophisation conduit à la modification de l’équilibre biologique, la mort partielle ou totale de la vie animale, le développement de l’anaérobiose et de fermentations acides, ...
C’est un phénomène naturel qui peut être déclenché ou accentué par l’homme, on parle alors de dystrophisation.
Déséquilibre des flux de matière et d’énergie résultant d’une accumulation de matière organique.
EXTERNALITE : En économie, coûts ou bénéfices qui ne sont pas pris en considération dans l’évaluation des prix des biens et des services. Exemple : en général on omet de prendre en considération dans les calculs de rentabilité les coûts des perturbations causées à l’environnement : coût d’une pollution, de l’influence de la laideur d’un cadre de vie sur la santé, ...voir Internalisation des coûts externes
FRICHES : terres agricoles laissées à l'abandon. (Jachères).
Gaz à effet de serre (GES) : Le pouvoir de réchauffement global d'un gaz (PRG)
Gaz |
Formule |
PRG relatif / CO2 |
Durée de séjour dans l'atmosphère |
Gaz carbonique |
CO2 |
1 |
100 ans |
Méthane |
CH4 |
23 |
12 ans |
Protoxyde d'azote |
N2O |
298 |
120 ans |
Perfluorocarbures |
CnF2n+2 |
6500 à 8700 |
jusqu'à 50.000 ans |
Hydrofluorocarbures |
CnHmFp |
140 à 11700 |
|
Hexafluorure de soufre |
SF6 |
23900 |
|
HFA OU HCFC : hydrofluoroalcanes : produits de substitution des CFC. Ils devraient réduire la destruction de l'ozone et diminuer la contribution à l'effet de serre. Par exemple le difluorométhane CH2F2 a un point d’ébullition de - 52°C, il est utilisé dans les réfrigérateurs à la place des CFC 11 et 12
HAP : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (E30). Produits cancérigènes issues de la combustion du bois et des produits pétroliers ainsi que de la pyrolyse des lipides (graisses dans les eaux usées).
Avec 2 à 3 j nous avons le naphtalène (jj), l’anthracène (jjj), .avec 4 à 7 j nous obtenons les benzopyrènes, le chrysène, ...les premiers ont une toxicité aiguë, les seconds sont plus cancérigènes.
Pyrène : jjjj : 4 cycles benzéniques condensés dans un même plan ( 2 doubles liaisons communes).
HEPARINE : Substance anticoagulante (lutte contre les thromboses) appartenant à la famille des mucopolysaccharides et qui contient une proportion relativement élevée de soufre.
Avant la vache folle, cette molécule était extraite du 5 ème quartier. Depuis cette extraction est interdite car le risque d’infestation par les prions est reconnu. Elle est produite maintenant par extraction à partir de logue algue brune
C’est un exemple de VNAB qui a subit un transfert de matière première radical suite à une autre VNAB totalement procrite : la production de farine de viande pour les bovins ; des ruminants. Cette interdiction provient de la modification de la température de « cuisson » des carcasses qui est passée de 450 °C au début à 250 °C pour des raisons d’économie. A cette température les prions ne sont pas déstructurés thermiquement d’où la contamination. Ce fut donc une double erreur !
HCH : hexa chloro hexane, voir lindane.
HETEROTROPHE : Qui se nourrit de substances organiques car il est incapable d’en synthétiser partir des seuls éléments minéraux. Tous les animaux sont hétérotrophes ainsi que les champignons et certaines plantes supérieures parasites. Contraire : autotrophe.
HERBICIDE : Substance très utilisé en agriculture pour supprimer les herbes et plantes parasites dans une culture. Leur emploi entraîne moins de conséquences sur le plan de l’hygiène alimentaire que celui des pesticides organochlorés, en raison de leur faible taux de transfert aux produits alimentaires et de leur faible toxicité. Ce sont principalement des dérivés de l’urée. voir DL50.
Cette toxicité relative ne doit pas masquer leur non biodégradabilité ni décourager leur remplacement par des traitements biologiques, physique (sarclage, germination avant semailles), prophylactique (réduire l’apport de graines) ou électriques. Le glyphosate est un désherbant non sélectif dont la formule vient de passer dans le domaine public :
O=P(OH)2-CH2-NH-CH2-COOH.
HQE : La Haute Qualité Environnementale (ou HQE) est la dénomination de l’approche française de l’architecture écologique promue par les membres de l’association HQE, dont l’ARENE est membre fondateur. Cette association, regroupant l’ensemble des professionnels de la construction, vise à définir un consensus technique sur la HQE.
" La qualité environnementale des bâtiments consiste à maîtriser les impacts sur l’environnement extérieur et à créer un environnement intérieur sain et confortable "
Mais la HQE est essentiellement une pratique; la plupart des règles sont des règles de bon sens, elles sont simples. La HQE est née du souci d’économiser l’énergie des années 1970-80 (isolation, architecture bioclimatique,..) et du souci d’assurer un développement durable des années 1990 (lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, développement des écoproduits, tri des déchets de chantier, économie d’eau,..). Les chiffres clefs
Usage : nous passons 80% de
notre temps à l’intérieur d’un bâtiment, d’où l’importance des ambiances
visuelles et acoustiques et de la qualité de l’air.
Finance : la HQE nécessite un
coût d’investissement initial supérieur de 2-5% . La
tonne de carbone économisée grâce à la HQE est estimée à 500 F. La prochaine
taxe sur le C02 va bientôt rentabiliser ce surinvestissement.
Énergie
: Le " bâtiment " est le premier contributeur (42%) des émissions
régionales de C02. la HQE peut permettre
d’économiser jusqu’à 50% des émissions de CO2. Si l’ensemble des
constructions neuves en Ile de France était construit en HQE environ 60 000
t/an de carbone pourrait être économisé. 130 000 logements sont desservis par
112 réseaux de chaleur (60 géothermique et 12 en biomasse). Les solutions
d’isolation sont amorties en moins de 6 ans.
Eau
: la HQE peut permettre d’économiser de 20% à 50% de la consommation d’eau. Les
solutions de réduction de pression ou de débit ont une durée d’amortissement de
quelques mois. Les solutions de recyclage des eaux ont des durées
d’amortissements inférieurs à 10 ans. La consommation annuelle d’eau par
habitant en région Ile de France est estimée à 150 m3 au coût de 14 FTTC.
Bois : la construction d’un
bâtiment en bois nécessite 3 fois moins d’énergie fossile que la construction
du même bâtiment en béton. 1 tonne de bois piège 1,5 tonne de carbone et libère
1,1 tonne d’oxygène.
Déchets : le transport des
matériaux et des déchets de construction représente 1/2 du tonnage transporté
en France. L’ensemble des installations de recyclage des bétons implantées en
île de France produit chaque année près de 3 millions de tonnes de matériaux
soit 15% de la production régionale.
HUMUS : polymères complexes de nature phénolique et quinonique, provenant principalement de la dégradation et de l’oxydation des lignines et généralement très récalcitrants à l’attaque biologique. C’est le résidu le plus intéressant dans un compost mur. L’humus est hydrophile, il peut retenir 15 fois sa masse d’eau. C’est un colloïde noirâtre électronégatif floculé par des cations bivalents : Ca++ , Mg ++ , Mn ++ ; il en faut en moyenne 4 à 5 fois plus pour le saturer que pour saturer l’argile avec laquelle il s’associe pour former le Complexe Argilo Humique (CAH). Le CAH permet les échanges des cations et constitue le lieu de vie des microorganismes du sol.
MULL : sol où la décomposition de la matière organique est rapide.
MODER sol où la décomposition de la matière organique est moyenne.
MOR : sol où la décomposition de la matière organique est lente.
HYDRAZINE : N2H4, H2O, permet de réduire l’O2 dissous dans les eaux de chaudières.
HYDROSPHERE : L’ensemble du milieu liquide qui couvre les 7/10 de la surface terrestre. L’océan mondial contient à lui seul 97.4% de l’eau de la terre, les eaux continentales et les banquises ne représentent que les 2.6% restants.
ICPE : Installations classées pour la protection de l’environnement. 2 types d’installations :
Celles soumises à une simple déclaration à la préfecture
Celles soumises à l’obtention d’une autorisation d’installation et donc de fonctionnement.
Les installations visées sont définies dans la nomenclature des installations classées établies par décret en Conseil d'Etat, pris sur le rapport du Ministre chargé des installations classées, après avis du conseil supérieur des installations classées. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation.
Sont soumis aux dispositions de la loi "Installations classées" du 19 juillet 1976, les usines, ateliers, dépôts, chantiers et d'une manière générale les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature et de l'environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments. Les dispositions de la présente loi sont également applicables aux exploitations de carrières aux sens des articles 1er et 4 du code minier. Ces autorisations nécessitent des études d’impact, des dangers, des déchets, une enquête d’utilité publique, …Les installations classées sont réglementées par la loi N°76-663 du 19/07/76.
http://www.cabinet-seveque.fr/Version_fran%C3%A7aise/Textes/Loi%20ICPE.pdf
Il a été adopté le 24 juin 1982 la directive sur les Risques d'Accidents Majeurs liés à certaines activités industrielles dite " Directive SEVESO ". Cette dernière a récemment évoluée avec une révision complète en vue d'harmoniser les règles de sécurité dans les différents Etats membres avec la directive 96/82/CE du 9 décembre 1996 dite " Directive SEVESO II " qui abroge la directive de 1982 à compter du 3 février 1999.
INTERNALISATION : intégration dans les charges d’une entreprise du coût d’effets externes de l’activité de celle-ci.
Internalisation des coûts externes afin que les filières puissent être comparées économiquement entre elles de manière durable, soutenable; pérennisante. Il s’agit de comptabiliser en + ou en - les caractères particuliers des filières dans le prix de revient des produits. Ces caractères particuliers sont entre autres : (voir externalité)
® Caractères renouvelables des matières premières et épuisement des ressources naturelles (fossiles ou en stocks centenaires).
® Caractère biodégradable des produits finis et de leurs emballages.
® Caractère recyclable des co-produits, des sous-produits, des déchets liés à la production.
® Technologies propres produisant des éco-produits..
® Nuisances environnementales : odeurs, bruits, aspects paysagers, ondes, rayonnements, poussières, ...
®.Risques chimiques, bactériologiques, épidémiologiques, (guerres sales) nucléaires, alimentaires, génétiques, ...
k1 Coefficient isohumique : c’est le rapport de la quantité d’humus formé à la quantité de matière sèche contenue dans la matière organique introduite dans le sol. (Engrais p 86). C’est le % de la matière organique qui se transforme en humus stable après incorporation dans le sol. Exemples :
fumier bien décomposé 0.5
fumier pailleux 0.3
pailles enfouies avec engrais azotés 0.22
pailles enfouies sans apport d’azoté 0.11
k2 : c’est le % de l’humus du sol qui se minéralise chaque année. Il est de l’ordre de 0.5 à 1 % par an. C’est une caractéristique du sol qui dépend des façons culturales, de l’humidité et de la température.
KJELDAHL : nom du chimiste ayant mis au point une méthode de dosage de l’azote réduit : formes ammoniacale et organique. La concentration de cette forme azotée est notée NKJ ou NK ou NTK.
latérisation.ou lateritisation : transformation d’un sol en latérite par migration (lessivage) de la silice. La latérite est un sol rougeâtre due à la présence d’alumine libre et d’oxyde de fer.
LAGUNAGE : technique de dépollution naturelle, lente, aérobie et anaérobie permettant le transfert de la pollution des eaux de la phase liquide vers les phases solide (récupérée par décantation) et gazeuse (dégagement de C02, N2, .... lorsque le lagunage est bien conduit et de CH4, H2S, ... lorsqu’il ne l’est pas). Les eaux usées à faible charge (- de 0,5 g de DCO par litre ou partiellement dépolluées comme celles qui sortent de toutes les stations d’épuration actuelles) sont accumulées dans un lac de 2 m de profondeur entouré d’une digue arborée (saule pleureur, bambouseraie, ...). La surface du lac est peuplée de lentilles d’eau, nénuphars, jacinthes d’eau, ... se développant à partir des éléments dissous dans l’eau et des boues de décantation au fond du lac.
Cette biomasse végétale et les boues sont extraites cycliquement et sont transformées en amendement organique.
(voir Œ ; Les eaux usées source de biomasse ; pp 15 à 23)
Les systèmes d’épuration des eaux usées par lentilles d’eau peuvent éliminer par bioaccumulation 99 % des nutriments Il s’agit d’un transfert de pollution de la phase liquide (ions dissous) vers la phase solide valorisable, facilement extractible tout en générant du dioxygène dissous et atmosphérique.
LEGUMINEUSE : Production de fourrage ou d’engrais vert : luzerne, trèfle, sainfoin
Aliments à protéine végétale : haricots, lentille, pois chiche, fève,...
Huiles et tourteaux protéiques : arachide, soja, ... voir nodosité.
LIGNINE : Avec la cellulose et les hémicelluloses, la lignine entre dans la constitution du bois (20 à 30 %). Sa structure complexe résulte de la polycondensation anarchique en réseau d'unités phényl propanoides (dérivées de l'acide cinnamique) comportant des fonctions phénoliques et de nombreux méthoxyles portés par les noyaux aromatiques. La lignine dérive métaboliquement de la phénylalanine ou de la tyrosine après désamination.
LINDANE : hexachlorocyclohexane. Insecticide à large spectre. Il peut être dégradé par élimination d’HCl.
LISIER : mélange d'excréments solides et liquides d'animaux (notamment des porcs), rejetés par les élevages intensifs. Riche en nitrates, il pollue les cours d'eau en provoquant l'eutrophisation. On peut l'utiliser comme engrais, comme source d’azote pour le compostage des gisements carbonés, comme eau d’irrigation après dilution dans une lagune tampon de stockage des eaux de pluie de l’hiver pour l’été.
Influence de la méthanisation sur la composition du lisier de porc :
Paramètres |
Concentration en g.L-1 |
|
|
lisier brut |
lisier méthanisé |
Matière Sèche Totale Matière En Suspension Matière Organique : MO N KJ NH4+ DCO DBO5 |
50,9 39,7 36,3 4,7 2,2 47,3 19,6 |
32,1 22,9 19,2 4,4 2,5 26,1 7,5 |
LITHOSPHERE : Le milieu solide constitué par l’ensemble des continents émergés ; c’est la partie superficielle de la croûte terrestre d’une épaisseur d’environ 20 km.
LIXIVIATION : transfert de la phase solide vers la phase liquide de nutriments solubles. Lixiviats = jus très polluants qui sortent de tas de biomasse en décomposition.
LUTTE BIOLOGIQUE : Ensemble des méthodes de lutte contre les déprédateurs ou les ravageurs (parasites) des cultures utilisant leurs ennemis naturels.
LUTTE INTEGREE : Lutte contre les ravageurs des cultures combinant et intégrant la lutte biologique aux autres méthodes de lutte : chimiques, physiques, culturales (rotation), variétales, fertilisation raisonnée,...de façon à maintenir les populations de ces ravageurs à un niveau assez bas pour que les dégâts occasionnés soient économiquement tolérables. Respect des équilibres de l’écosystème. Elle s’efforce de réduire au strict nécessaire les interventions chimiques.
me : milliéquivalent. C’est la millième partie de l’équivalent-gramme qui est le rapport de la masse molaire sur la valence (charge de l’ion). CTIFL p 64
milliéquivalents milligrammes mg d’élément fertilisant
1 me NH4+ 18 mg NH4+ 14 mg d’N
1 me NO3- 62 mg NO3- 14 mg
N
1
me H2PO4- 97
mg H2PO4- 31
mg P ou 71 mg P2O5
1
me Ca ++ 20
mg Ca ++ 28
mg CaO
1 me K+ 39,1 mg K+ 47,1
mg K2O
1 me Mg++ 12,15 mg Mg++ 20,15
mg MgO
MES : Matière En Suspension exprimée en mg.l-1 . Paramètre de mesure de pollution des eaux, voir turbidité.
MESOPHILE : se dit des fermentations se déroulant à température moyenne, de 20 à 45 °C.
Mesure de la COULEUR d’une eau : il s’agit de comparer l’eau à examiner avec des solutions Platine/Cobalt à différentes concentrations (de 5 à 70 obtenue par dilution d’une solution mère de couleur 500 contenant 1,245 g de chloroplatinate de potassium + 1,000 g de chlorure de Cobalt : Cl2Co, 6 H2O).
La couleur est exprimée en mg de Pt.L -1 . Il faut éliminer les MES au préalable. (voir ’ p 600 & 915)
MÉTHANE : CH4, gaz "à effet de serre", responsable pour environ 10 % de l'effet. Un produit de la décomposition des substances organiques par fermentation (notamment dans les rizières, excréments d'animaux, intestins des ruminants, marécages, décharges d'ordures). http://www.inra.fr/presse/avril04/nb4.html
METHANISATION : c’est une technique de valorisation des rejets organiques issus de l’agriculture, de l’industrie agro-alimentaire et des rejets urbains. C’est un phénomène naturel qui a été organisé par l’homme dés le début du siècle. Des substrats organiques, subissent une fermentation anaérobie (sans air) accompagnée d’une production d’un mélange gazeux, combustible riche en méthane (CH4).
Cette énergie produite, peut servir au chauffage, à la production d’électricité (en cogénération) et comme carburant. Ce procédé assure une dépollution des rejets liquides ou solides par transfert de carbone vers la phase gazeuse et restitue un amendement organique stabilisé.
Il existe 2 types de fermentation : ® fermentation discontinue ou en batch pour les substrats solides
® fermentation en continu pour les substrats liquides.
Elles font appel à des populations bactériennes sensibles à la température :
® 25°C psychrophile ½ augmentation
® 35 °C mésophile ½ de la vitesse de
® 55 °C thermophile ¯ fermentation et de la dépense en chauffage.
Le maintien en température des fermenteurs et le réchauffage de l’influent à une température mésophile dans les zones tempérées nécessitent l’utilisation de 10 à 30 % de l’énergie produite. Une aérobiose préalable permet de mettre en température les substrats lignocellulosiques solides (compostage).
METHEMOGLOBINEMIE : affection qui se manifeste par un manque d’oxygénation des tissus, se traduisant par des difficultés respiratoires. Cette maladie est liée à l’absorption de fortes doses de nitrates qui transforme l’hémoglobine du sang en méthémoglobine, impropre à fixer l’O2 de l’air.
En conséquence les normes sanitaires sont :
- à 100 mg de nitrates par litre l’eau ne doit pas être consommée
- entre 50 et 100 elle peut être utilisée sauf pour les nourrissons et les femmes enceintes
- la teneur “ souhaitable ” est inférieure à 25 mg par litre.
MINAMATA : (maladie de ...) baie du Japon qui a donnée son nom à une maladie (troubles nerveux graves) liée à une intoxication par le méthylmercure concentré dans les poissons et les coquillages de la baie. Il atteint le tissu nerveux entraînant la surdité, des paralysies affectant la parole et la motricité. Ce méthyl mercure venait du chlorure de mercure utilisé comme catalyseur dans la production de matière plastiques. C’est la première catastrophe écologique de grande ampleur qui à déclanché les procédures ICPE dans le monde. Voir le documentaire de Thalassa.
MO : Matières Oxydables. C’est la moyenne arithmétique pondérée calculée par MO= 1/3 (DBO5 + 2.DCO).
Elle s’exprime en g ou mg d’O2.L-1. voir EH.
NEMATICIDES : Substances ou organismes tuant les nématodes, vers vivant dans le sol : anguillules ou des parasites de l’homme et des mammifères : ascaris, oxyures. Exemple l’aldicarbe, champignons nématophages, mycotoxines, bactéries parasites, toxines végétales. Les nématicides chimiques présentent un danger pour l’environnement, ils sont donc appelés à disparaître au profit de la lutte biologique.
NKJ : voir Kjeldhal. Noté aussi NTK.
Nm3 : normaux m3 ; volume gazeux pris dans les conditions normales de température et de pression :
TPN ou CNTP. 0°C et 105 Pa = 1 atm VM = 22,4 L où VM est le volume molaire des gaz.
Il existe aussi des conditions naturelles 20°C & 1 atm. VM = 24 L
NT : azote total, noté également NGL pour azote global. NT = NKJ + [NO2-]
+ [NO3-].
NIMBY : Not In My Back Yard. Pas dans mon arrière cour !
Refus du citoyen de voir s’installer une décharge, un incinérateur, à proximité de son lieu de vie.
NIMEY : Not in my Early Year : Pas dans mon temps de vie !
Refus du citoyen de régler aujourd’hui les problèmes qu’il génèrent pour maintenir son niveau de vie ; il préfère les voir traités par les générations futures.
NITRATES : NO3- composés organiques ou minéraux comprenant le groupement -O-NO2 de l’acide nitrique H-O-NO2 et présents dans les engrais azotés et naturels. En trop grande quantité, ils peuvent entraîner l'eutrophisation des fleuves et lacs, et, dans l'organisme humain, ils se transforment en nitrites très toxiques ou en nitrosamines soupçonnés d'être cancérigènes. Voir aussi : méthémoglobinémie. L’ion nitrate est la base conjuguée de l’acide (fort) H-NO3. Il est très stable chimiquement.
Additif alimentaire : Nitrate de sodium. E 251 (à éviter)
Nitrate de potassium E 252 DJA = 300 mg.
NITRITES : NO2- est la base conjuguée de l’acide (faible) nitreux H-NO2. Il est instable et donc très réactif.
Additif alimentaire autorisé en charcuterie pour ses propriétés de conservation, préventif de la pollution microbienne, notamment vis à vis des clostridia. Il peut-être utilisé au taux de 150 mg.kg-1 de viande. En présence d’amines il donne naissance à des nitrosamines à caractère cancérogène.
Nitrite de sodium : E 250 (à éviter)
Nitrite de potassium : E 249 DJA = 12 mg
Composition en nitrates et nitrites en mg par kg frais.
Jambon cuit 290 60
Viande salée 200 50
Pomme de terre 120 0.5
Carotte 180 0.8
Chou 600 0.5
Epinard 1500 2.5
Céleri 2300 0.5
NITROSAMINES : R-N-N=O, R est un groupe carboné. Elles sont formées par l’action des nitrites NO2- sur les produits azotés. Elles réagissent facilement sur les bases des acides nucléiques et sont fréquemment des agents mutagènes, tératogènes et cancérogènes. C’est une des conséquences de la pollution par les nitrates.
NODOSITE : Hypertrophie des racines de certains végétaux due à la présence de bactéries symbiotiques fixatrices d’azote : ce sont les Rhizobium. Ces plantes sont des légumineuses comme le trèfle, la luzerne, le soja, les haricots, les acacias, ...
N20 : protoxyde d’azote : voir GES
NOx :
Oxyde d’azote : Famille des oxydes d'azote couramment regroupé sous la formule NOx et comprenant les composés suivants : NO2,
NO, N2O. Gaz odorant, très toxique dès lors que la teneur en volume
dépasse 0,0013% (début de l’irritation des muqueuses) qui résulte de
l’oxydation de l’azote de l’air ou du carburant avec l’oxygène de l’air ou du
carburant dans des conditions de température élevée. Le trafic automobile
génère 60 à 70% de ses émissions. Autres sources : les industries, les
chauffages collectifs et individuels, etc.
Effet
sur l'environnement : intervention dans le processus de formation de l'ozone
(effet de serre), contribution au phénomène des pluies acides.
Effet
sur la santé : pénétration dans les plus fines ramifications respiratoires pouvant
entraîner une dégradation de la respiration, une hyperréactivité des bronches
chez les asthmatiques, une augmentation de la sensibilité des bronches aux
infections microbiennes chez les enfants.
Seuil
maximal admissible pour l'OMS : 400 microgrammes/m3 de moyenne sur 1
heure, 150 microgrammes/m3 de moyenne horaire sur 24 heures.
0Z0NE : l'ozone (03) est un gaz présent dans la stratosphère (entre 20 et 40 km d'altitude) où il forme une couche qui protège la planète des rayonnements solaires ultraviolets B, redoutablement néfastes. La couche d'ozone diminue au pôle sud, notamment par l'action des CFC rejetés dans l'atmosphère. L'amincissement de la couche d'ozone avec l'augmentation des rayons ultraviolets pourrait provoquer la recrudescence des cancers de la peau, des cataractes, l'affaiblissement du système immunitaire et, à long terme, mettre en danger la vie sur la Terre.
L'ozone troposphérique : dans la couche d'atmosphère dans laquelle nous vivons (jusqu'à 12 km d'altitude), la pollution de l'air par les oxydes d'azote et les hydrocarbures émis par les automobiles et l'industrie conduit à la formation d'ozone. A cette altitude, à fortes doses, l'ozone est très toxique pour la végétation et menace la santé de tous les êtres vivants. L'ozone troposphérique contribue aux pluies acides et; pour 6 %, à l'effet de serre.
C’est un indicateur de la pollution photochimique de l’air.
Il est produit dans les stations de potabilisation des eaux de consommation par passage de l’air dont le point de rosée est de - 65°C dans un champ électrique de plusieurs kV. L’air s’enrichit ainsi de quelques % d’O3. Il bulle dans l’eau avant son départ vers les châteaux d’eau.
PAN : Nitrate de PéroxyAcétyle. Pollution de l’air issue des gaz d’échappement des automobiles. Pollution photo-oxydante. NO3 - O - O - CH2 - CH3.
PCB : polychlorobiphényle : ® le Pyralène est utilisé comme fluide isolant et de refroidissement dans les transformateurs (Perrin p 1040). Leur décomposition thermique conduit à la formation de furanes et de dioxines. Les PCB ne sont détruits qu’à 1 200 °C. ® les Aroclor 1254 et 1260 et les Kanechlor 300 - 400 - 500 sont d’autres PCB dont la carcinogénicité par ingestion orale est décrite dans Toxicologie et sécurité alimentaire. Voir A21 p 530.
Formule générale des PCB : Clx-j-j-Cly avec x et y les nombres de chlore fixés sur chaque noyau aromatique j. x = y = 1 pour le dichloro, 2-8 biphényle.
® Dioxine : 210 composés dont le plus dangereux est le 2,3,7,8-tétrachlorodibenzodioxine ou 2,3,7,8-TCDD dont la formule brute semi développée est :Cl2-j-OO-j-Cl2
® Dibenzo-furane : j - j avec un cycle à 5 chaînons typique des furanes. O
PCI : pouvoir calorifique inférieur. Energie produite par la combustion d’une matière sans récupération de la chaleur latente des gaz brûlés par condensation ou/et la récupération de la chaleur vive.
PCI du méthane = 191,76 kcal.mol-1 = 11 990 kcal.kg-1 = 8,56 th.m-3 à 15°C = 35,83 MJ.m-3
PCI du gazole = 10 kWh.L-1 = 10 270 kcal.kg-1.
1 kWh = 3,6 MJ (106) 1 TEP = 4,18.104 MJ =41,8 GJ 1 Gj = 109 J voir TEP
Energies |
Unité physique |
PCI en Gigajoule Gj |
PCI en tep |
Bois (Humidité 40 %) |
1 t |
@ 12 |
@ 0,31 |
Ecorces et sciures |
1 t |
@ 14 |
@ 0,35 |
Ordures ménagères |
1 t |
5 à 8 |
|
Biogaz (100 % CH4) |
1Nm3 |
0,037 |
0,00089 |
Biocarburants : |
1 t |
@ 29 |
0,69 |
Diester |
1 t |
37,7 |
0,8976 |
Huile végétale brute |
1 t |
37,44 |
0,891 |
Ethanol à 95 % |
1 t |
26,9 |
0,641 |
Méthanol à 95 % |
1 t |
21,4 |
0,51 |
PCS : pouvoir calorifique supérieur. Energie produite par la combustion d’une matière avec récupération de la chaleur latente des gaz brûlés par condensation ou/et la récupération de la chaleur vive.
|
Huile végétale de tournesol |
||||
|
|
|
|
|
PCNB : parachloronitrobenzène (Cl5 - j - NO2) ou quintozène ; fongicides peu toxique pour les mammifères, sa DL50 étant de 12 g.kg-1 mais il s’accumule dans les tissus adipeux (bioaccumulation).
PCT : polychlorotoluène : Clx - j - CH3.
PEROXYDE d’hydrogène : H2O2, utilisé pour le blanchiment du papier.
PESTICIDES : produits destinés à lutter contre les insectes, acariens, acridiens (criquets), rongeurs (rodenticides) champignons (fongicides), mauvaises herbes, bactéries, etc. qui causent des déprédations aux cultures.
Les 5 familles de pesticides : molécules polycycliques diéniques polychlorées. 1 - molécules polybenzéniques.
2 - molécules polychlorées. 3 - molécules polybenzéniques phosphorées. 4 - les carbamates. 5 - les dithiocarbamates. voir Œ
PHEROMONES : Sécrétions glandulaires qui, étant rejetées hors du corps, sont perçues par un autre organisme de la même espèce, grâce à des récepteurs spécialisés (antennes pour les insectes) et qui influenceront son comportement ou sa physiologie. Il s’agit de substances chimiques complexes et volatiles agissant à des concentrations très faibles. Elles peuvent agir comme attractifs sexuels, comme signaux de reconnaissance sociale et d’alarme ou encore comme indicateurs de marquage de territoire alors que les hormones sont des substances agissant à l’intérieur même d’un être vivant dans lequel elles sont véhiculées par un fluide interne tels le sang ou l’hémolymphe. Les phéromones sont produites (VNAB) et utilisées dans la lutte intégrée.
PHOSGENE : COCL2 agent de chloration industrielle (polycarbonates) ; très toxique.
PHOTOSYNTHESE : activité des plantes par laquelle, pendant leur phase de croissance, elles absorbent l’énergie lumineuse pour fabriquer leur carbone organique à partir du gaz carbonique de l’atmosphère. C’est une étape essentielle dans le cycle du carbone. C’est la photolyse de l’eau qui dégage l’oxygène suivie de la fixation du gaz carbonique
PIEZOMETRIQUE (niveau) : lorsqu'un
forage atteint une roche réservoir, l'eau remonte comme dans un puits et se
stabilise à un certain niveau, appelé "niveau piézométrique".
Dans certains cas, ce niveau peut dépasser la surface du sol : l'eau jaillit,
on parle de "puits artésien".
PLOMB : voir saturnisme et Minamata.
ppB (partie par billion) : concentration d’une substance qui représente selon les auteurs 10-9 ou 10-12
actuellement ppB signifie 10-9. (Voir “ p351)
1 ppmv = une partie par million en volume (10-6) 1 ppmv = 1 mL dans 1 m3.
1 ppbv = une partie par billion en volume (10-12)
1 ppmm = une partie par million en masse
1 ppbm = une partie par billion en masse
PLUIES ACIDES : pollution due aux rejets d'hydrocarbures, de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azote provenant d'industries et de gaz d'échappement. Ces polluants sont transformés au cours de leur transport dans l'atmosphère en ozone, acides sulfurique et nitrique qui retombent au sol mélangés aux pluies, neiges et brouillards. Les pluies acides peuvent conduire au dépérissement des forêts, à l'acidification des sols à la mort biologique des lacs et cours d'eau, et provoquer des troubles respiratoires et circulatoires chez l'homme. Pluie dont le pH est anormalement acide (entre 2 et 5).
POLLUTION : les eaux d'égout chargées d'effluents domestiques, celles qui sont produites par de nombreuses industries alimentaires, par les papeteries, etc., exercent une influence catastrophique sur la qualité des eaux fluviales dans lesquelles elles sont rejetées, en l'absence de traitement épurateur.
Une conséquence quasi immédiate de la pollution des eaux par des matières organiques fermentescibles tient en la diminution de la teneur en oxygène dissous. Celle-ci résulte de l'action des bactéries aérobies qui se mettent à dégrader par voie oxydative les matières organiques polluantes. Il en résulte une demande biochimique d'oxygène, dite DBO5, car elle se mesure après 5 jours ; elle sert d'étalon pour évaluer la charge de pollution en matières organiques d'un cours d'eau ou d'une nappe phréatique. Si Q est le débit de l'effluent pollué rejeté par une industrie, on peut évaluer la pollution organique exprimée en équivalent-habitant par la formule DBO5 (i)/ DBO5 (h)
DBO5 (i) est la DBO de l’effluent industriel et DBO5(h) la pollution organique correspondant aux eaux usées produite par habitant en moyenne. Lorsque la pollution organique des eaux par des matières fermentescibles est par trop importante, elle provoque leur désoxygénation totale avec pour conséquence la mort massive des poissons et autres animaux qui les peuplent. Ces accidents, souvent spectaculaires, surviennent pendant la saison estivale, époque où la teneur en oxygène est la plus basse et l’activité bactérienne maximale en raison de l’échauffement des eaux.
POT CATALYTIQUE : situé entre le moteur et le pot d'échappement d'une automobile, c'est pour l'instant une des meilleures techniques de réduction d'émissions polluantes. Il s'agit d'un support en céramique recouvert d'une couche d'alumine sur laquelle sont imprégnés des métaux précieux comme le platine, le palladium, le rhodium. Il transforme une partie des gaz polluants en vapeur d'eau, en azote et en gaz carbonique. Le pot ne fonctionne qu'avec de l'essence sans plomb.
PSYCHROPHILE : se dit des fermentations se déroulant à basse température, de 10 à 20 °C.
QEN : Quotient énergétique net : énergie produite / énergie consommée
pour l’essence = 0,8.
pour l’ETBE : 1,4 Ethyl-Tertio-Butyl-Ether : C2H5-O-C-(CH3)3.
pour l’alcool = 1,7à 2,4 si on utilise les résidus de récolte.
pour le diester = 5,4 si on valorise la glycérine sinon le QEN est inférieur à 3.
pour l’huile végétale brute = 7,5 si on compte l’énergie alimentaire des tourteaux.
RESEAU TROPHIQUE : Ensemble interconnecté des chaînes alimentaires d’une biocénose.
RESISTIVITE : inverse de la conductivité (voir à conductivité). Pour la mesure de la qualité d’une eau, exprimée en mégohm.cm (MW.cm). La résistivité théorique d’une solution de H2O est de 18,24 MW.cm à 25 °C soit une conductivité de 0,055 mS.cm-1 due aux ions hydrogènes et hydroxydes. La résistivité varie avec la température.
1 MW.cm = 1/ mS.cm-1 ou 1 MW. = mS-1
rH : Potentiel d’oxydo-réduction ; il s’exprime par le log de l’inverse de l ’activité de l’hydrogène : rH = 1/ [H2]. Il sert à caractériser le pouvoir oxydo-réducteur d’un système. Plus le rH est élevé, plus le système est oxydant. Un système Red-Ox est oxydant par rapport aux systèmes de rH inférieur et oxydant par rapport aux systèmes de rH supérieur au sien.
La fermentation méthanique nécessite un rH de - 400 mV..
rH = EH/0.029 + 2pH avec EH potentiel de l’électrode à hydrogène (p249 ’).
RHIZOSPHERE : Zone du sol dans laquelle s’exerce l’influence des plantes supérieures, notamment sur la microflore par l’intermédiaire de substances chimiques.
RIPILSYLVE : formations végétales qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau situés dans la zone frontière entre l'eau et la terre (écotones) ; elles sont constituées de peuplements particuliers du fait de la présence d'eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges). Elles sont maintenant protégées par une directive Européenne qui impose une bandes herbeuses de 5 m de large le long des cours d’eau portant un nom.
SAPROPHYTE : Espèce végétale se nourrissant de matière organique morte.
SATURNISME : Etat pathologique imputable à une intoxication par le plomb, se manifestant par des diarrhées (coliques de plomb) et des troubles digestifs, rénaux et nerveux. Il a été invoqué par certains historiens comme la cause possible du déclin de l’Empire Romain, les patriciens et les classes aisées usant de vaisselle de plomb (voir le site Internet de la cité des sciences : lettres de J de Rosnay). De nos jours, la faïence mal vernissée et l’étain incomplètement purifié peuvent libérer du plomb et provoquer du saturnisme. Dans le Massif Central, l’eau est agressive et décape donc les canalisations relarguant notamment du plomb. Il est conseillé de laisser couler l’eau avant de la consommer. Ce sont des études épidémiologiques qui ont parmi de constater cette corrélation. Conséquence la teneur en plomb de l’eau potable doit passer de 50 mg.L-1 à 25 mg.L-1 d’ici 5 ans et à 10 mg.L-1 d’ici 15 ans (voir L83)
SEVESO : le 10 juillet 1976 cette petite ville italienne près de Milan subit l’explosion d’un réacteur chimique dans l’usine de la société ICMESA filiale du groupe Hoffmann-La Roche spécialisé dans la fabrication de trichlorophénol (Cl3 - j - OH). Du Cl2, de la soude et surtout de la dioxine sont libérés dans l’atmosphère. 36 000 personnes sont évacuées, 35 000 bovins et chevaux meurent après avoir consommé du fourrage contaminé (chaîne alimentaire), 20 cm de terre sont évacués sur plusieurs milliers d’hectares et retrouvés en France prés de Saint-Quentin pour être enfin incinérés à Bâle en 1985 par Ciba Geigy. La dioxine restant ne disparaîtra définitivement qu’en 2040 (rémanence). (voir Œ p 35).
SPECTRE SOLAIRE : trois régions sont définies par la valeur de la longueur d’onde l de la lumière:
- l’ultraviolet (UV) : l < 400nm
- le visible : 400 nm < l < 800 nm
- l’infrarouge (IR) : l > 800 nm
Seules les radiations dont la longueur d’onde est supérieure à 290 nm arrivent au sol, le restant étant totalement absorbé par l’ozone stratosphérique.
TA : Titre Alcalimétrique simple. Il se mesure en degré français : TA = 0 à pH < 8.3 pour les eaux naturelles.
Au dessus de 8.3, le TA permet de déterminer en bloc la dose d’hydroxydes Ca (OH)2 +Mg(OH)2 et la moitié des carbonates CaCO3 + MgCO3.
TAC : Titre Alcalimétrique Complet : mesure de la minéralisation des eaux en ion Ca++ en degré français. A pH < 4.3 il détermine la teneur en hydrogénocarbonates Ca(HCO3)2 C’est le rapport de TA/TAC qui permet de connaître les doses respectives d’hydroxydes, de carbonates et d’hydrogénocarbonates. (voir ’b Mémento technique de l’eau p 898).
TA =[OH-] TAC = [OH-] + [CO32- ] + [HCO32- ]
TEMPERATURE : t °C = 5/9 (t°F -32) C Celsius
t °F = (9/5 x t°C)
+ 32 F Farenheit
t
K = t°C + 275.15. K Kelvin zéro absolue
= 0 K = - 273.15 °C.
TEP : Tonne Equivalent Pétrole.
Ø 1 tep = 11 625 kWh de gaz naturel (chaleur) = 4 500 kWh d'électricité
Ø 1 tep = 7,3 barils = 1 000 m3 de gaz naturel.
Ø 1 baril = 159 L de pétrole.
1 tonne de bois de feu = 0,257 tep 1 stère de bois de feu = 0,147 tep 1 tonne d'éthanol = 0,64 tep 1 tonne d'ester = 0,9 tep 1 tonne de déchets urbains = 0,185 tep |
1 tonne de paille = 0.34 tep 1 tonne de bagasse = 0,185 tep 1 MWh électrique = 0,222 tep 1 MWh thermique = 0.086 tep |
TH : titre hydrotimétrique = [Ca++] + [Mg++] se mesure en degré français. Il caractérise la dureté de l’eau :
eau peu minéralisée T.H. < 5° eau douce : corrosion des canalisations
eau peu minéralisée 5° < T.H. < 15°
eau moyennement minéralisée 10° < T.H. < 15°
eau dure 15° < T.H. < 30°
eau très dure 30° < T.H. [CaCO3] > 300 ppm : dépôts de calcaire
1 ° français = 0,56 ° allemand = 0,7 ° anglais = 10 ppm de CaCO3
1° français = N/5000 = 4 mg/l de Ca++ et 2.43 mg/l de Mg++
Ex : une solution de 25° français en sel de calcium (masse molaire 40 g.mol-1 et valence 2) contient 0,1 g.L-1 d’ion Ca++.
THERMOPHILE : se dit des fermentations se déroulant à température élevée, de 45 à 75 °C.
TURBIDITE : mesure du degré de pollution physique d’une eau due aux matières en suspension (MES). L’OMS admet 5 unités turbidimétriques et juge excessive une turbidité de 25 unités. En France on s’attache à distribuer des eaux ayant une turbidité inférieure ou égale à 5 gouttes de mastic, soit entre 0.1 et 0.5 Nephelometric Turbidity Units (N.T.U.).
La norme française actuelle tolère une turbidité de 15 gouttes de mastic (- de 1 NTU).
Il existe 2 autres unités de mesure de la turbidité équivalentes au N.T.U. :
(voir
’b
pp 600 & 913 et ’ pp 347 & 1098) J.T.U. Jackson Turbidity Units
F.T.U. Formazine Turbidity Units
UGB : Unité de Gros Bétail. Unité utilisée en statistique afin d'unifier les différentes catégories d'animaux, et basée sur leurs besoins alimentaires. L'UGB-N est l'unité de gros bétail azote, utilisée en matière de pollution des eaux par les nitrates. Elle correspond à une pollution produite de 73 kg d'azote par an, et contenue dans les effluents d'élevage. Voir EH.
UV : rayonnement de longueur d’onde < 400 nm (1 nanomètre = 10-9 m). Entre 2 000 et 3000 Å ( 1 angström = 10-10 m) ces rayons ont un pouvoir bactéricide et fongicide assurant la stérilisation des zones irradiées.
UVA bronzage. ½
UVB arrêtés par la couche d’ozone ½ énergie croissante.
UVC presque totalement absorbés. ¯
XENOBIOTIQUE : Qualifie les substances chimiques étrangères à l’organisme et qui se trouvent dans notre alimentation à titre de polluants. Traitements agricoles : engrais, pesticides,...polluants de la biosphère : hydrocarbures, métaux lourds, solvants, ...
BIBLIOGRAPHIE
Retrouvez cette biblio sur http://perso.wanadoo.fr/scienceenvironnement/biblio.htm
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Chimie SCOLA ac-Paris : http://chimie.scola.ac-paris.fr/sitedechimie/accueil.htm
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Palais de la Découverte http://www.palais-decouverte.fr
http://www.palais-decouverte.fr/rdi/docecrit.htm#choix1
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Glossaires généralistes |
Ademe Lorraine De
Aérobiose à Valorisation, plus de 110 définitions synthétiques.
http://www.enviro2b.com/url/http/www.ademe.fr,SL,lorraine,SL,divers,SL,glossaire,SL,glo_indx.html/
Les Amis de la Terre
De AB (agriculture biologique) à ZPPAU, ce lexique explicite les
termes généraux de l'écologie, les termes de l'administration française et les
sigles couramment rencontrés. Comporte de nombreux liens. http://www.enviro2b.com/url/http/www.amisdelaterre.org,SL,lexique/
Agence européenne de l'environnement Permet de trouver les traductions des
termes en 22 langues et leur définition en anglais.
http://www.enviro2b.com/url/http/glossary.eea.eu.int,SL,EEAGlossary/
Dictionnaire-environnement
Des centaines de définition et la traduction de chaque terme en
anglais. http://www.enviro2b.com/url/http/www.dictionnaire-environnement.com/
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http://www.irma-grenoble.com/07reglement/industries.htm
http://aida.ineris.fr/guide_technique/ind_gt.htm
Organisation des données :
Retrouvez la biblio
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et
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