Les IAA
ont du plomb dans l'aile !
Solutions
proposées à votre sagacité :
1°) Respect des textes de lois & de
leurs décrets d'application : la législation est souvent en retard sur les faits et
son application est souvent différée pour des raisons économiques dont le
chantage à l'emploi fut, ces dernières années la pièce maîtresse.
2°) Respect des directives communautaires
qui représentent plus de 80 % du droit
national.
Ce point est d'autant plus important que la sauvegarde et l'amélioration de
notre environnement n'admettent pas les limites frontalières. En matière de
sécurité alimentaire il en est de même.
3°) Améliorer la normalisation
des bonnes pratiques et usages grâce aux normes sur la qualité : série ISO 9 000 (précédée par la mise en place des
méthodes HACCP) et à la série ISO 14 000 (AFNOR) pour la
préservation de l'environnement. Ces normes se succèdent dans cet ordre et
tendent à fusionner dans la pratique. La première est largement adoptée par de
nombreuses entreprises qui passent ainsi un contrat "moral" avec les
services administratifs d'assistance technique, de contrôle et de répression
tels que : DGCCRF, DSV, DDASS, DIREN, DRIRE, services préfectoraux, ...
La seconde ne concerne
qu'une poignée d'entreprises ou collectivités locales dont la plupart utilisent
ces investissements à des fins commerciales et publicitaires : l'écologie fait vendre.
La pratique HQE
: Haute Qualité Environnementale est un concept théorique dont la mise en place
ne concerne que des entreprises militantes.
Les labels sont une forme de
garantie de bonnes pratiques. Les investissements liés à la labellisation d'un
produit garantissent la pérennité de la qualité de ce produit. Le consommateur
répond favorablement à cette forme de rupture d'anonymat des produits mais il
fait naturellement jouer la concurrence entre ces produits de qualité.
4°) La traçabilité des
aliments est un moindre mal face aux pratiques délictueuses
d'entreprises plus soucieuses de garantir leur survie et leurs profits que la
santé des consommateurs et la préservation de l'environnement. Elle est
quotidiennement bafouée et la profession (quelle que soit la filière) semble
incapable d'éliminer les quelques membres à moralité professionnelle douteuse.
Les responsables sont au final les consommateurs qui suivent les sirènes de
certaines centrales d'achat de la grande distribution dont les pratiques en la
matière sont fort contestable ; elles proposent toujours moins chers et
toujours meilleur en pressurant les sociétés de production et de transformation
jusqu'à leur disparition ou leur fusion (entre géants on s'entend toujours) ou
en les absorbant par le biais des produits "sans marques". Cette
course au gigantisme génère des économies d'échelle mais donne la part trop
belle au "profit" qui n'a plus de contre pouvoir et l'objectif
premier des entreprises qui doit être au service des hommes (salariés et
consommateurs) est occulté.
Cette traçabilité est quand
même un excellent moyen de contrôle à posteriori mais il est insuffisant. Il
faudrait lui adjoindre une tracabilité des déchets
et nuisances quantifiés par filières. Elle permettrait de suivre
comptablement les dépenses liées à la valorisation et à l'élimination des
déchets. Ainsi peut-être ne retrouverions nous pas de dioxine dans
l'alimentation des poulets, des poissons et des porcs.
5°) Des bourses des
déchets et sous produits commencent à se créer car ce qui est à
éliminer pour l'un peut être valorisé pour un autre. Il suffit parfois de ne
pas mélanger les déchets et de pratiquer le tri à la source c'est à dire le non
mélange. L'exemple des OM est quotidien et individuel.
6°) La mise en place d'unités cantonales de valorisation et
d'élimination des déchets, sous produits et coproduits
réduirait les coûts surtout pour les
activités saisonnières.
Elles permettraient de mieux valoriser et de limiter
les transferts de pollution qui accompagnent trop souvent les dépollution.
C'est un
problème d'aménagement local du territoire.
De plus elles permettraient
la juxtaposition de techniques complémentaires qui amélioreraient l'adéquation
entre le problème et ses solutions. Seules les grandes unités de dépollution
disposent simultanément de l'aérobiose, l'anoxie, l'anaérobiose et le lagunage
pour traiter les eaux usées + le compostage pour les boues + la cogénération pour
l'énergie.
7°) Chaque collectivité locale, IAA, élevage doit
avoir des champs d'épandage de ses boues.
Soit en biens propres soit en location.
L'arrêté du 8 janvier 1998
relatif aux épandages de ces boues permet de quantifier ces surfaces. Ainsi
moins de jachères et plus de terrains voués à la restauration de l'adéquation
entre villes et campagnes, entre IAA et cultures, entre élevages et cultures
végétales. Ces champs pourraient être des forêts spécialement cultivées en
bocages restitués aux équilibres naturels et à la population.
De grandes lagunes permettraient de terminer
"gentiment" la dépollution et de réduire la pression polluante. Ces
réserves "humides" compenseraient leur élimination systématique.
L'exemple à suivre en la matière est celui de la ville de ROCHEFORT qui a créé
un tourisme industriel axé sur ses installations de dépollution : méthanisation
- lagune arborée - ….
8°) La réduction de la pression
des lobbies permettrait d'éliminer des non sens économiques et
d'instaurer une gestion de la planète en "bon père de famille" qui
sait préserver la famille "humanité" au détriment de quelques aînés
abusant de leur position de force.
Exemple : il est possible de
substituer 20 % de la consommation de gas oil carburant par des huiles
végétales brutes. A ce niveau de production les coûts seraient identiques.
Pourquoi cela n'est pas fait ? Si cela avait été fait voici 10 ans à l'échelle
européenne nous n'aurions pas eu la crise de la vache folle car les éleveurs
auraient eu des tourteaux issus de cette production d'HVB à des prix très bas
pour l'alimentation de leur animaux. De plus, pourquoi la farine de soja
arrive-t- elle en France à moins d'un franc le kilogramme ?
9°) Mise en exergue d'exemples
de gestion intégrée et durable :
10°) Montée en puissance des bourses des déchets, véritable
acteur des la mise en boucle des matières premières et de la multiplication de
leurs cycles de vie.